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 Alekseï&Anastasia - « Poison in my head, gotta love her. »

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Alekseï S. Gregorovitch
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Alekseï S. Gregorovitch
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MessageSujet: Alekseï&Anastasia - « Poison in my head, gotta love her. »   Alekseï&Anastasia -  « Poison in my head, gotta love her. » I_icon_minitimeSam 21 Avr - 22:44




« Alekseï, j'ai encore eu le patriarche Karkaroff à l'appareil, il me dit qu'il voit bien trop souvent sa chère fille qui était censé être tienne désormais dans sa maison.. » disait gravement notre bon vieux père Gregorovitch au téléphone. « Nous avons préféré le terme d'union libre plutôt que de mariage, elle est libre de faire ce qu'elle veut. » tentait d'ironiser Alekseï. En effet, la chère fille Karkaroff qui était censée être sienne comme le disait son père s'était avérée une plaie de première. Déjà que ce mariage avait été arrangé, que Alekseï à peine revenu de son voyage pour tenter d'oublier Bérénice et sa vie de merde avait accepté sans broncher, espérant ainsi se ranger pour que son père lui foute la paix une bonne fois pour toutes, il avait espéré qu'il en soit de même de Anastasia, sa fiancée, et que par conséquent, ils se foutraient mutuellement la paix et feraient en sorte que ce mariage en apparence marche au mieux possible. Mais non. Anastasia était tout bonnement insupportable, Alekseï connaissant la famille Karkaroff depuis assez longtemps éprouvaient du respect pour eux et jamais n'aurait pensé qu'il aurait pu avoir une fille dans leur rangs si sotte, si désagréable, inutile et si capricieuse. Alekseï ne pouvait tout simplement pas la voir en peinture, et au plus elle était loin, mieux c'était. Elle avait le don de le mettre en pétard juste par sa présence, son hyper-activité qui touchait tout le temps à tout, mettait le manoir en désordre, curieuse qui faufilait son nez partout, c'était pire qu'une fouine qu'on arrive pas à attraper, c'était un rongeur casse pieds à l'état pur. « Alekseï, tu changes de ton immédiatement. Je te rappelle que c'est ta femme alors j'en ai rien à faire d'union libre ou pas, tu dois la dompter comme toute femme, c'est pas parce que tu t'appelles monsieur Alekseï Gregorovitch que tu vas changer les traditions, son père est très agacé de voir que sa fille préfère être chez lui que son cher époux... Tu veux vraiment tout faire foirer comme d'habitude ? Je suis décidément incapable de te faire confiance même sur un truc aussi basique que se faire respecter d'une femme nom de dieu, qu'est que j'ai fais pour avoir des enfants aussi insipides... » Et voilà qui l'est reparti dans ses dicours moralistes, Alekseï écartait légèrement le téléphone de son oreille. Toujours la même chose. Alekseï est incapable. Alekseï est stupide. Alekseï est faible. Alekseï est l'ainé de la famille aujourd'hui gérant de l'enseigne de baguette, qui a eu une scolarité brillante et qui est un legilimens confirmé, mais c'est un incapable en effet. Son père n'était donc jamais satisfait. Alekseï gardait alors son calme, laissant son père cracher son venin sur lui placide et indifférent, trop habitué. « Très bien, lorsqu'elle reviendra, je lui parlerai. » finit-il par articuler sur ce même ton neutre, presque indéchiffrable entre le cynisme et l'indifférence. « Ah ! Elle n'est même pas à la maison actuellement ? J'ai eu son père y'a deux heures et elle venait de partir, alors dépêches toi de la trouver sinon c'est moi qui vais la trouver pour toi et je peux t'assurer mon garçon.. » « Aurevoir. » Dans ces moment là, mieux faut-il couper court à la conversation car après son père se mettait à aller dans des délires de cruautés inimaginables. Alekseï allait alors sur le balcon fumer une cigarette, espérant que Anastasia allait bientôt ramener ses petites fesses d'emmerdeuse pour qu'il ait une discussion une bonne fois pour toutes.

S'asseyant près du feu avec un livre fort intéressant ma foi sur les potions, il attendit ainsi, une heure, puis deux heures, toujours aucune nouvelles. Regardant le cadran de l'horloge qui affichait minuit passé, il fut soudain prise d'une vague d'inquiétude. Et s'il lui était arrivé quelque chose ? En ce temps de génocides des moldus et rébéllion de l'Ordre du Phoenix, rien n'était moins sûr. Bordel, Alekseï se voyait déjà avec toute la famille Karkaroff et Gregorovitch sur le dos, répudié et renié pour avoir délaissé sa femme comme un chien. Il s'en foutait bien de savoir ce qui était arrivé à Anastasia, d'autant plus qu'il y avait de l'orage et qu'il pleuvait des cordes dehors, mais il s'inquiétait bien plus des conséquences que pourrait avoir sa potentielle disparition sur lui, sa vie, sa réputation et celle de sa famille à l'avenir. Elle devait revenir. Elle devait revenir. Elle devait revenir bordel. Sinon Alekseï pouvait déjà préparer sa tombe. Jouant nerveusement avec un bout de papier qui lui servait de marque-pages, il tentait de relativiser et se dire que c'était probablement encore un de ses coups de garces pour qu'il devienne dingue, et continuait de lire bien que son cerveau était totalement déconnecté de sa lecture actuelle. Lorsqu'il entendit la porte du manoir claquer dans le silence absolu de la demeure, il fermait brusquement son livre et faisait un bond directement vers l'entrée. Il pouvait donc voir cette chère Anastasia trempée, qui semblait visiblement ravi de le voir au vu de sa mine froide et dégoûtée, continuant de jouer avec le bout de papier entre ses mains pour calmer ses nerfs, il finit par dire après être resté là quelques instants, à la regarder trempée enlever son manteau et se mettre à l'aise. « Madame Gregorovitch nous fera t'elle l'honneur de savoir ou est-ce qu'elle a traîné ce soir ? » Il se raclait alors la gorge, restant à cette distance de plusieurs mètres d'elle, ne cherchant pas à être contaminé par on ne sait quel miasme elle a pu côtoyer dans la nuit. « Je tenais également à annoncer à madame Gregorovitch que certaines choses vont changer à présent, il serait en effet de rigueur d'annoncer que le père Karkaroff ne supporte plus de voir sa fille à la maison. » Son regard froid et méprisant ancré dans le sien, rempli de cynisme il continuait alors : « Aussi dois-je à présent établir quelques règles pour madame Gregorovitch : comme retour tous les soirs à 21h soit l'heure du dîner, week-end inclus, interdiction de découcher sauf raison familiale exceptionnelle, devoir d'être présentable et décente aux heures de dîner, déjeuners et petits-déjeuners, devoir d'être poli et respectueuse à mon égard également. » Alekseï avait l'impression d'être au XVIe siècle, ne tutoyant même pas Anastasia depuis leur mariage, elle n'était rien qu'une étrangère, une domestique de la maison qui avait juste le statut d'être sa femme, il faisait simplement ce que son père voulait qu'il fasse : dompter la fêtarde Karkaroff.


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Anastasia Gregorovitch
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MessageSujet: Re: Alekseï&Anastasia - « Poison in my head, gotta love her. »   Alekseï&Anastasia -  « Poison in my head, gotta love her. » I_icon_minitimeJeu 26 Avr - 21:33



Les journées se suivaient et se répétaient inlassablement depuis son mariage avec Alekseï Gregorovitch. Passer sa journée dans une maison quasiment tout le temps vide avec rien à faire n'était pas du tout le genre d'Anastasia qui, hyperactive, préférait occuper ses journées à son bon vouloir. Malheureusement pour elle ce n'était plus possible puisqu'elle était sensée jouer le rôle de la parfaite femme au foyer qui donnerait des héritiers à son cher mari. Tu parles. Depuis que son destin a été mêlé à celui d'Alekseï, elle s'obstine à refuser que son mari la touche au risque de perdre des membres. Fière de son caractère digne des Karkaroff, la jeune femme affirmait son choix jour après jour au plus grand dam d'Alekseï qui, elle le sait, baisse les armes au fil du temps. Elle a même trouvé amusant de narguer son mari en exhibant ses courbes généreuses à peine dissimulées par ses vêtements. Toutes sortes de sous vêtements affriolants sont très utiles pour le rendre furieux. Satisfaite par cette certitude qu'Alekseï Gregorovitch n'avait pas d'emprise sur elle et qu'elle était libre de faire ce qu'elle voulait, la jeune femme commença à sortir du manoir de plus en plus souvent, sans la permission d'Alekseï qui marmonnait dans sa moustache quand il s'apercevait qu'elle partait. Ses visites intempestives chez sa famille étaient les seuls moments de bonheur qu'elle pouvait ressentir depuis son mariage.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme ne fit même pas attention à son mari qui passait dans la chambre à coucher dans laquelle ils dormaient tous deux. Fatiguée de voir Alekseï faire des allers retours pour chercher telle chose ou prendre tel objet, elle finit par se lever du lit et à enfiler son peignoir. Souriant devant le regard inquisiteur de son cher mari. La jeune femme passa devant lui sans un seul regard et alla prendre une douche bien longue, ce qui fit enrager Alekseï, sans doute pressé de se rendre à la boutique familiale de baguettes. Hautaine à la sortie de la salle de bain, elle marcha la tête haute et ignora une nouvelle fois son mari. Vêtue d'une robe simple noire, la jeune femme alla enfiler une cape en velours assortie à sa robe et y glissa sa baguette dans une poche intérieure. Profitant du passage d'Alekseï dans la salle de bain, elle sortit à pas de loups du manoir au nom de Alekseï et Anastasia Gregorovitch et transplana directement devant chez elle sans un bruit. La bâtisse de la maison émerveilla comme toujours la jeune femme qui s'approcha doucement, comme si elle allait disparaître en un instant, comme dans un rêve. Pourtant le bois était bien réel. Heureuse de revoir sa famille, Anastasia se hâta d'entrer et découvrit son père dans le salon, seul. Quand il daigna lever la tête, ses yeux s'arrondirent et il ôta la pipe de sa bouche. Comme si cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas vu son père, Anastasia s'approcha rapidement de lui et alla l'embrasser affectueusement. « Père je suis heureuse de vous revoir. » Apparemment choqué de voir sa fille, le père de famille posa sur la table basse la Gazette du sorcier ainsi que sa pipe et passa sa main dans sa barbe. Gênée par l'attitude de son père, la jeune femme se redressa légèrement et patienta quelques instants avant que son père ne se lève et ne l'enlace. Touchée par tant de démonstration venant de son père, Anastasia en conclut qu'elle devait lui manquer. Elle passe toute la soirée chez ses parents, revoyant ainsi sa mère par la même occasion et prenant des nouvelles de sa soeur. Les heures passèrent, défilèrent et la sorcière avait l'impression que le temps allait trop vite. Vers minuit cependant, son père la conduisit jusqu'à la porte, fatigué et sans doute un peu ennuyé.

Après avoir embrassé ses parents, la jeune femme transplana donc directement devant le manoir Gregorovitch où les lumières du salon étaient allumées. Oh oh. Poussant la lourde porte du manoir, elle jeta un coup d'oeil au salon où elle aperçut son cher mari se mettre debout pour l’accueillir. Avec une lenteur non dissimulée, Anastasia se débarrassa de sa cape et l'accrocha au porte manteaux. Ce n'est qu'en s'en débarrassant qu'elle se rendit compte que la pluie glaciale avait réussi à la tremper. « Madame Gregorovitch nous fera t'elle l'honneur de savoir ou est-ce qu'elle a traîné ce soir ? » Lançant un regard noir à Alekseï, elle n'eut pas de réaction, pensant qu'il allait s'arrêter là. Bien sûr elle se trompait lourdement. « Je tenais également à annoncer à madame Gregorovitch que certaines choses vont changer à présent, il serait en effet de rigueur d'annoncer que le père Karkaroff ne supporte plus de voir sa fille à la maison. » Quoi ? Fixant son mari, elle écarquilla les yeux de surprise. Son père en avait marre de la voir ? Quelle idiote, bien sûr .. En venant si souvent, il devait sans doute se poser des questions sur le mariage qui l'unissait à Alekseï .. « Aussi dois-je à présent établir quelques règles pour madame Gregorovitch : comme retour tous les soirs à 21h soit l'heure du dîner, week-end inclus, interdiction de découcher sauf raison familiale exceptionnelle, devoir d'être présentable et décente aux heures de dîner, déjeuners et petits-déjeuners, devoir d'être poli et respectueuse à mon égard également. » Se fichait-il d'elle ? Trop choquée pour réagir juste après les paroles d'Alekseï, la jeune femme devint très irritée. « J'espère que c'est une blague. Parce que si cela n'en est pas une je te jure que tu vas me le payer. » Comme pour ponctuer sa phrase, la jeune femme repéra un vase auquel Alekseï tenait beaucoup et le renversa en quelques secondes. Fusillant du regard son mari, la jeune femme se dirigea vers l'escalier mais une poigne de fer la retint. Furieuse, elle s'en détacha et fronça les sourcils. Que voulait-il encore ?


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