Un carton dans les mains, je regardais Anwton avec un sourire. Il parlait avec le propriétaire de l'appartement et tentait de s'expliquer sur l'arrivée expéditive de nos affaires. Il ne s'enervait pas, ne balbutiait pas, il était naturel dans tout ses dires. Il était beau, il était drôle quand il me regardait avec ce sourire en coin. Après avoir montrer le permis de transplanage en règle, mon amoureux se précipita vers moi, puis déposa un baiser sur mes lèvres. Doux, chaste, ressemblant au premier que nous avions échangé.Facile de m'en souvenir, c'était devant la porte de la maison de mes parents. Après notre premier vrai rendez-vous. Nous étions allés dans un restaurant italien moldu, et le rendez-vous s'était passé comme dans un rêve. Après avoir écouter tout les conseils de Meloune, ma meilleure amie, j'avais choisi un plat ne comportant ni pates ni salade (un calvaire quand on se trouve dans un restaurant italien, mais impossible n'est pas Lysmée !) et j'ai réussi à manger correctement et à ne pas le dégouter vu qu'on s'est revu le lendemain. C'est ainsi qu'a commencé notre histoire d'amour. J'en avais bavé pour lui parler. La peur qu'il me rejette parce que je suis une sang mélé et lui un sang pur, mais j'avais presque oublié qu'il était un pro-godric. Alors, j'ai commencé à user de mon charme pour lui plaire. Et ça a fonctionné. En rentrant, ma soeur, de deux ans mon ainée, s'est doucement moquée de moi, avant de me feliciter de commencer si bien la vrai vie. Quand à ma mère, elle fut un brin deçue que je ne sorte pas avec un moldu. Mais elle adore Antonin. Ce dernier me ramena à ma réalité lorsqu'il prit le carton que je tenais dans mes main. Je soupirais doucement avant de râler un bon coup, je pouvais porter un carton sans me briser un poignet ! Il se rendit dans la chambre, et posa le carton sur notre lit. J'adorais dire cela: notre. C'était nous, et plus, je dors chez toi alors qu'il y a ta famille pas loin, non, c'était notre maison. Notre petit bout de vie commune. La première chose qu'il fit, c'est sortir nos photos préférés pour les poser sur la commode: Lui en uniforme de quidditch, entouré de ses amis les plus proches, moi avec ma soeur et Emeline, nous, lors de nos vacances en France... Je me sentais parfaitement bien de voir ces pièces du puzzle qu'est notre vie rassemblées ici. Mon copain se posa derrière moi, les mains sur mes hanches, puis déposa un léger baiser dans mon cou. Ca te dit de lancer un sort de rangement pour vider les derniers cartons et on prends une bonne douche pour se reposer après ? Les yeux clos, je frissonnais encore de sentir son souffle chaud le long de mon oreille. Avec un sourire mutin, je réponds: On prendra la douche tout les deux ? Il sucota doucement le lobe de mon oreille avant de glisser un oui retentissant dans mes oreilles. Je m'echappai de ses bras pour vider les derniers cartons d'un coup de baguette et laissais mes pensées vagabonder quelques instants avant d'être interrompu par un patronus en forme de dragon: ma mère. Lysmée, nous avons besoin de toi, une née moldu vient d'être recueilli et il lui faut un endroit sur. Elle viendra loger chez toi pour le moment, veux-tu ? J'ai proposé ton nom quand ils m'ont demandé si c'était possible à la maison. On arrive dans peu de temps pour installer des sortilèges plus fort sur l'appartement. Le patronus disparut, et je soupirais. De quelques pas, j'entrais dans la salle d'eau avec un sourire conscrit: Désolée mon coeur, changement de programme. Mon intimité n'allait pas être possible avant un bout de temps, parce que la guerre du sang n'était pas prète de finir.